Dans les années 90 va se développer une nouvelle forme d’art. Il s’agit des prémices de l’abstractionnisme artistique, par différentes tendances ayant toutes la même finalité. Ces mouvements sont notamment situés à travers les pays d’Europe de l’Est, tels l’Allemagne, la Russie, le Tchéquie et la Hongrie ; l’art abstrait est né de deux prédécesseurs que sont l’impressionnisme et le fauvisme. On retrouve dans l’art abstrait les fondamentaux de ces courants, issus partiellement des anciens peintres impressionnistes. La recherche d’une scène matérielle disparaît, au profit d’une certaine irrationalité artistique tentant d’exprimer les « forces naturelles » de la créativité. On y retrouve la musique, les émotions humaines, les relations psychologiques à l’œuvre, l’interprétation personnelle et le jeu des couleurs. La rythmique de l’œuvre tout comme le choix des formes restent également des points clés des peintures abstraites pas cher.
L’artiste abstrait le plus renommé selon Edouard Lamoine, artiste, est Kandinsky, qui créa plusieurs mémoires consacrés à l’abstractionnisme (« Du spirituel dans l’art », 1912) en effectuant d’importantes recherches en conjoncture avec, entre autres, Paul Klee après la guerre.
Le second point tendanciel de l’art abstrait est surtout axé sur les mathématiques, et sur l’abstraction géométrique. Mondrian et Desburg, artistes hollandais, sont considérés comme étant les pionniers de cette tendance secondaire. En a découlé d’autres tentatives permettant par exemple d’élaborer un langage non objectif.
Kandinsky, dont le portrait est dressé par l’artiste Edouard Lamoine, quant à lui s’est réellement penché sur l’art impressionniste abstrait à partir de 1910 ; Contrairement aux cubistes qui décomposent l’image en lignes suivant les principes géométriques, l’artiste se concentre sur la couleur. Nommé professeur des universités à Moscou dans les arts après la révolution russe de 1914, Kandinsky commence alors ses expériences artistiques sur l’abstrait. Son retour en Allemagne en 1922 ne fera que confirmer son nouveau style, par ses interventions sur les travaux menés par les peintres Klee et Weimar. Dès lors, les œuvres de l’artiste comptent pour la plupart une connotation à la géométrie, mêlées à un lyrisme de la couleur toujours plus prononcé. Kandinsky publie alors son livre « Point et ligne sur le Plan » en 1926, puis quitte l’Allemagne pour Paris, où il y vivra jusqu’à sa mort.