Alors que les vacances de Noël viennent de commencer, la question de l’orientation n’a jamais été aussi présente chez les élèves de terminale. Les inscriptions sur le portail APB vont débuter le 20 janvier, les élèves n’auront plus que jusqu’au 20 mars pour rentrer leurs vœux. Universités, classes préparatoires, écoles post-bac… Autant de choix que de domaines accessibles. Focus sur les classes préparatoires : qu’est ce qui change par rapport au lycée ? Les classes prépa sont la voie royale pour intégrer les meilleures écoles de commerce ou d’ingénieur. Toutefois, les aprioris sur les cpge sont très nombreux et effraient les élèves de terminale S et de terminale ES.
Un environnement familier
Et pourtant, c’est dans un contexte et une ambiance familière que les nouveaux bacheliers vont étudier et préparer leurs concours. En effet, la grande majorité des cours en cpge sont donnés dans des lycées. L’organisation des classes, de part leurs effectifs et le format des cours, est également en continuité avec le lycée. Les élèves ne sont ainsi pas dépaysés comme ce qui peut arriver en rentrant dans les grands campus d’universités ou des grandes écoles.
En prépa HEC et maths sup maths spé, les professeurs sont très présents : en plus de prodiguer un enseignement de qualité, les professeurs de prépa ont un véritable rôle de soutien et de coach. Les élèves sont accompagnés et remotivés.
Néanmoins, malgré l’environnement et le format, la prépa et le travail demandé n’a rien à voir avec le lycée et les exigences de la terminale.
Des échéances différentes
Les deux années de prépa s’achèvent sur des concours : Concours d’ingénieur pour intégrer les plus grandes écoles d’ingénieur, ou concours de commerce pour adhérer aux meilleures écoles de commerce et de management.
Que vous soyez en prépa économique ou scientifique, ce n’est plus une semaine d’examen qui vous attend comme au baccalauréat, mais près d’un mois d’épreuves, toutes plus complexes et sélectives les unes que les autres.
L’objectif d’un concours n’est pas d’avoir tout bon, mais d’avoir plus de bonnes réponses que les autres. La compétition est rude en prépa, les écoles ont des places limitées, et pour se démarquer il faut être meilleur que les autres.
Le travail doit être assidu, et les taupins vont le comprendre dès la première semaine de cours.
Le travail avant tout
Pour réussir sa prépa, il faut être motivé, et surtout il faut être prêt à faire des sacrifices. En effet, les créneaux de temps libre se font de plus en plus rares.
En effet, en plus des 35 heures de cours hebdomadaires, les élèves doivent produire de nombreux devoir maison, réviser leurs cours pour leurs DS et préparer la khôlle de la semaine. Plus de 60 heures sont consacrées au travail chaque semaine..
Il faut rapidement prendre un rythme, s’organiser et être rigoureux. Même si la plupart des préparationnaires étaient de très bons élèves voir les meilleurs en terminale, les notes en prépa sont très rudes. Les élèves doivent persévérer et ne pas se démoraliser. Il faut prendre en compte que les notes servent désormais à positionner l’élève par rapport aux autres et non plus à le qualifier.
L’objectif premier est d’avoir 05/20 quant les autres ont 02 !
Une motivation intrinsèque
La prépa est dure, il faut mettre ses loisirs de coté pendant deux années. Toutefois, les élèves qui choisissent cette voie sont ambitieux, ils visent les plus grandes écoles et veulent continuer à apprendre. La prépa permet aux élèves de développer un véritable raisonnement, une culture générale très complète ainsi qu’un esprit critique et une ouverture sur le monde.
Aller en prépa était le choix de l’élève, il est donc plus motivé que jamais à travailler, à être stimulé intellectuellement. Contrairement au lycée, qui est la voie normale de tous les élèves, la prépa est faite pour les élèves ayant choisi ce cursus : personne ne se retrouve ici par hasard. L’ambition, la recherche du challenge, le dépassement de soi : quelque soit sa motivation première, l’élève à un but à la sortie et ces deux années seront bénéfiques.